Mort pour la France : Georges Henri NAVEL

Mort pour la France : Georges Henri NAVEL


Groupe de soldats du 167e régiment infanterie. (Source: www.chtimiste.com)


Mort pour la France – Georges Henri NAVEL


Dans les champs de Fleury, sous un ciel d’été, Repose un héros, Georges Henri NAVEL.

Le 11 juillet, il a donné son souffle, Pour la France aimée, il a payé le plus.

Grand oncle vaillant, au cœur pur et sincère, Ton sacrifice résonne, éternelle lumière.

Dans la mémoire des temps, ton nom brillera, Car pour la liberté, ton âme s’est levée.

Mort pour la patrie, ton courage est éternel, Dans nos cœurs à jamais, tu es notre étincelle.

Repose en paix, Georges, ton combat n’est pas vain, Car grâce à toi, l’espoir renaît chaque matin.


Mort pour la France le 11 juillet 1916 à Fleury


Navel Georges Henri du 167e RI

Navel Georges Henri du 167e RI


Le 167e Régiment d’infanterie de Toul


Jeune régiment de forteresse formé en avril 1913, le 167e tient garnison à Toul.

  • Le 25 septembre 1915, le 167e R.I. participe à l’offensive de Champagne, entre Servon, et le Bois de la Gruerie.

Le destin du régiment conduira celui-ci plusieurs fois à Verdun ;

  • notamment en juillet 1916, aux abords de Fleury-devant-Douaumont, le 167e R.I. stoppe la dernière grande offensive allemande visant à s’emparer du Fort de Souville, aux portes de Verdun. L’attaque menée par l’Alpen Korps laisse le régiment exsangue mais Verdun est sauvé.

Verdun 1916

Verdun 1916


Offensive Allemande


Le 10 Juillet 1916


Dispositions françaises


  • L’arrivée de la 128e DI, (255e et 256e Brigades), dans le secteur de Verdun s’est déroulée dans des conditions difficiles.
  • Les soldats ont entamé la relève des unités présentes sous de violents bombardements allemands.
  • Des trombes d’eau ont rempli tranchées et entonnoirs; enflures et crevasses aux pieds ne tardent pas à mettre hors de combats nombreux fantassins.
  • Le 10 juillet, le secteur de Souville est sous les ordres du Général Duport, commandant la 131e DI. Il s’étend du Bois des Vignes au Bois de Vaux.
  • A la 262e Brigade (131e DI) du colonel Goubeau, est confié le sous-secteur des Carrières (entre Fleury exclu et le Bois de Vaux ).


  • La 255e Brigade (167e et 168e RI) tient le sous-secteur de Fleury (Bois des vignes exclu à Fleury inclus)
  • Le secteur de Souville, en propre, passera le lendemain du commandement du Général Paulinier à celui du Général Mangin, sur ordre du Général Nivelle.
  • La 256e Brigade (Général Schlumberger) étant placée en réserve, (100e RI à Belleray; 169e RI à la caserne Anthouard), attardons nous un peu sur la 255e Brigade du Colonel Coquelin de Lisle (PC. à la Poudrière).
  • Nous l’avons vu, cette Brigade a en charge le sous-secteur de Fleury. Lui-même divisé en deux sous-secteurs (Fleury-plaine Est et Ouest. fleury-Village).

  • Les 600m de front de Fleury-plaine Est sont attribués au III/167e (Commandant Menettrier.
  • Les 10e (à droite) et 11e (à gauche) Compagnies sont disposées en première ligne; la 9e Cie étant placée en soutien aux alentours de la Poudrière et et la CM3 sur l’ensemble du bataillon.
  • A cet endroit, les Allemands se trouve à une cinquantaine de mètres et aucune défense digne de ce nom n’existe.

  • Le II/167 du Commandant Le Brun (PC. dans le boyau ouest allant de la tranchée Lamirault au centre D) occupe le quartier de Fleury-plaine Ouest.
  • La 7e Cie du Capitaine Cornuet et la 6e Cie du Capitaine Boucley sont placées en première ligne, la 6e Cie du Lieutenant Direz en réserve.

Les CM sont réparties sur le front du bataillon

  • (CM2 du Lieutenant Casanova), en première ligne (entre les 5e et 7e Cies) pour la 4e Section de Mitrailleuses du sergent Chevallier.
  • Le quartier de Fleury-village est défendu par le II/168e du Commandant Boulesteix (PC. dans le boyau qui va de la rue S.O de fleury à la Poudrière, à 100m de la sortie du village) et par le I/167e (Chef de bataillon Gérard) dont les 1ère (à 50m de la Station) et 2e Cies (à 60m du PC. de Boulesteix) des capitaines Portères et François, sont placées en soutien.
  • La position est excellente mais les défenses sont là aussi inexistentes.
  • Les jours précédents, le 168e avait entamé une progression dans Fleury même, suivant les ordres du Général Mangin qui ignorait encore les projets offensifs allemands.
  • Le 10 juillet, ceux-ci répondaient aux efforts français par de violents tirs d’artillerie suivis de reconnaissances d’infanterie.
  • Toutes sont repoussées. Parmi les prisonniers capturés à cette occasion, le capitaine Hannemann, commandant la 6e Cie du 140e RI prussien, révèle lors de son interrogatoire qu’une attaque de grande ampleur serait déclanchée le lendemain à 4h 45.

Positions allemandes


Les Allemands ont soigneusement élaboré l’attaque qui devra les rendre maîtres du Fort de Souville, et ainsi se mettre en position de forcer la décision à Verdun.

  • L’offensive teutonne est prévue pour le 11 juillet, s’étendra entre l’ouest de Fleury et la batterie de Damloup, et mettra en oeuvre 40 000 hommes ; à savoir des unités de L’Alpenkorps; de la 1er DI, de la 4e DI, de la 50e DI et du Xe C.A de réserve.
  • En particulier, la Garde Bavaroise a reçu lors de son repos dans la région de Stenay, une instruction intensive aux procédés d’attaque des stosstruppen.
  • Le 1er bataillon du 3e Chasseurs, prévu pour l’attaque des forts de Souville et Tavannes, a spécialement été formé au maniement des explosifs, lance-flammes, grenades spéciales et autre tubes incendiaires.

Le Commandement Allemand a arrêté ce dispositif


A l’aile droite, de part et d’autre de Fleury s’installe l’Alpenkorps aux ordres du General Leutnant Kraft von Dellmenfinger.

  • A l’ouest 1ere Brigade du général major von Tutschek (1er Régiment de Chasseurs Bavarois du lieutenant-colonel Paulus, le Régiment d’infanterie de la Garde Bavaroise et le leib Régiment du lieutenant-colonel von Epp); à l’est, la 2eme Brigade de Chasseurs Bavarois du colonel von Below (3e Régiment de Chasseurs Bavarois du Lieutenant-colonel von Rango et le 140e RI de Prusse occidentale du major von Mülmann).
  • Au centre; entre la lisière du Bois de Vaux Chapitre et le Bois Fumin, la 103e DI (116e RI, 32e RI et 1/2 bataillon du 71e RI) et la 1ere DI (1er Grenadiers) du Général von Conta, et la 43e DI ; a l’aile gauche, entre le Bois Fumin et la batterie de Damloup, le XVe C.A (ici les 126e, 143e et 99e RI) pour une attaque secondaire.

Les plans allemands prévoient deux temps principaux.


  • A 4h 45, le 140e RI et le 3e Chasseurs Bavarois, la 103e DI, la 1ere DI et la 50e DI ont pour objectif de déborder le fort de Souville par l’est en ayant cheminé du sud-ouest de Fleury, par les lisières sud du Bois de Vaux, le Bois Fumin, le Carrefour ouest de l’ancienne batterie de Laufée et la batterie de Damloup.
  • Dans un deuxième temps, à 6h 45, l’ensemble de l’Alpen Korps devra fournir l’effort principal en s’emparant du Fort de Souville depuis ses bases situées entre la cote 302 et la Corne sud-ouest du Bois de Vaux .
  • Cette attaque sera précédée d’une démonstration d’artillerie sur Froideterre afin de réduire au silence les canons Français, et sur le Fort de Tavannes dans le but là aussi d’induire en erreur le commandement Français sur les intentions allemandes.

  • Dans la journée du 10 juillet et la nuit suivante, 330 000 obus allemands de tous types (gaz et explosifs) et calibres vont s’abattre sur les lignes françaises.

Cimetière militaire de Bras sur Meuse

Cimetière militaire de Bras sur Meuse


Hommage


Aujourd’hui, nous nous souvenons de Georges Henri Navel et de tous ceux qui ont donné leur vie lors de cette terrible guerre.

  • Les cimetières militaires, comme celui de Bras sur Meuse, sont des lieux de mémoire où nous pouvons rendre hommage à ces héros.
  • La Médaille de Verdun et le Souvenir de Verdun sont des symboles de leur bravoure et de leur sacrifice.

En un mot,

  • la vie et le sacrifice de Georges Henri Navel sont un rappel poignant de l’horreur de la guerre, mais aussi de la bravoure et du dévouement de ceux qui ont combattu pour la liberté et la paix.


 

 

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